Elisabeth Gardaz, « Le Cycle des palmiers »
Elisabeth Gardaz, « Le Cycle des palmiers »
La poésie est traces qui restent, de présence et de partance, parcours d’être pluriel parmi les innombrables palmiers. En France, au Maroc, en Espagne, en Tunisie et ailleurs, les palmiers sont signes d’un élan horizontal et vertical, occasions de quêtes et de découvertes, signes de désirs attisés par des rencontres qui valent, par des leçons qui enrichissent, illuminant le vivre qui s’y enrichit en écriture. En lecture aussi : la deuxième partie du recueil, « L’Innombrable palmeraie », est traversée dans le temps et les langues, pleinement présentes jusque dans leurs graphies spécifiques (anglaise, arabe, hébraïque, russe), au gré d’oeuvres multiples parcourues comme on parcourt une vaste oasis ; Elisabeth Gardaz nous rappelle en même temps, si besoin, que toute écriture est d’abord lectures.
Les calligraphies aussi sont lectures, dans ce livre ; elles se servent de la poésie, en empruntent quelques fruits, ou se laissent ouvertes aux vents qui viennent, gagnant ainsi leur élan vertical, au gré du trait qui se multiplie et se donne à voir en mouvements de palmes, ajoutant à la musique des mots une musique de silence.
Elisabeth Gardaz, « Le Cycle des palmiers »
Calligraphies de Najeh Jegham
86 pages, format 13 x 21 cm
ISBN : 978-2-9579766-0-7 – Dépôt légal : septembre 2021
